Nos yeux ont besoin de larmes pour leur santé et leur confort. Quand on cligne, un film de larmes s’étale sur l’ œil, pour maintenir sa surface hydratée, lisse et claire.
Ce film est composé de trois couches : une couche lipidique superficielle (produite par les glandes sébacées de Meibomius), qui empêche l’évaporation trop rapide des larmes. Une autre aqueuse intermédiaire (produite par les glandes lacrymales), qui nourrit et protège la surface oculaire et une dernière couche provenant de la muqueuse profonde (produite par les cellules caliciformes de la conjonctive), qui aide à l’ adhésion des larmes sur l’œil.
On parle de sécheresse oculaire quand le patient ne produit pas assez de larmes ou que le film lacrymal n’est pas de bonne qualité au niveau de son architecture et composition.
Les symptômes de cette altération incluent une gêne, une sensation de corps étranger, de brûlure, des picotements, des démangeaisons, une irritation oculaire, un larmoiement ce qui peut paraitre paradoxal (oui ! Un œil sec peut produire un excès de larmes pour essayer de se protéger, mais celle-ci peuvent être de « mauvaise qualité »), une vision trouble, une intolérance à porter des lentilles de contact, etc.